Dans sa lutte pour construire des parcours professionnels inclusifs et pour favoriser l’accès des salarié-e-s aux droits, COORACE défend l’idée d’un CDI « Solidaire pour l’Emploi ».
Ce contrat, qui viendrait se greffer sur les dispositifs d’insertion, permettrait de sécuriser sur une durée longue le parcours des personnes vers l’emploi.
Le CDI «Solidaire pour l’Emploi » serait support à une professionnalisation renforcée, rendue possible par un accompagnement sur la durée : accès aux compétences socles, accès à la formation, mise en place de transitions professionnelles adaptées aux personnes comme aux employeurs…
Corolaire de cette sécurisation professionnelle, la sécurisation sociale. Comme beaucoup de réseaux, COORACE tire la sonnette d’alarme au sujet de l’accès aux droits pour les personnes les plus précarisées sur le marché du travail - celles dont les contrats sont hachurés dans le temps et souvent éclatés entre plusieurs secteurs. L’accès à de nombreux droits (formation, logement, retraite…) dépendant du contrat du travail, le CDI «Solidaire pour l’Emploi » offrirait une forme de stabilité.
Une bonne idée ? A vérifier. On ne sait si une idée est bonne qu’après l’avoir expérimentée ! C’est donc dans la perspective d’obtenir une loi d’expérimentation (sur le modèle des Territoires Zéro Chômage de Longue Durée) que COORACE aborde le sujet dans le cadre de son plaidoyer.
Un plaidoyer très actif en cette deuxième moitié d’année 2017, avec la rencontre de la conseillère emploi auprès du Président de la République Constance Bensussan, du Député du Finistère Erwan Balanant, du groupe parlementaire Nouvelle Gauche, de la Déléguée Générale de la DGEFP Carine CHEVRIER , de Jean-Marc Borello (investit d’une mission « insertion et accompagnement » auprès de la ministre du travail) et, plus récemment de Frank Morel, conseiller Emploi du Premier Ministre (lire l’article dans ce Coorace Hebdo).
L’idée rencontre un écho favorable. Un essai que COORACE compte bien transformer.