19 janvier 2016
François HOLLANDE a présenté lundi 18 janvier son plan d'urgence pour l'empoi. La semaine précédente, les associations d'aide aux chômeurs-euses et de lutte contre l'exclusion (COORACE, la FNARS, Emmaüs France, le MNCP, le collectif Alerte, l'APF et Solidarité Nouvelles face au chômage) lui ont adressé une lettre ouverte dans laquelle elles exprimaient leur souhait de contribuer à ce plan, pour qu'il bénéficie aux personnes les plus précaires et les plus éloignées de l'emploi.
Les associations ont pointé quatre points de vigilance, pour lesquels elles ont fait des propositions concrètes :
- Former les personnes les moins qualifiées. Les associations saluent l'annonce de formation de 500 000 chômeurs-euses et appellent maintenant à penser la qualité et les contenus de ces formations. Elles doivent être suffisamment longues, 400 heures minimum, permettre l'accès à une qualification mais aussi l'acquisition de compétences transversales et combiner efficacement formation théorique et pratique (notamment via l'alternance).
- Lever les freins à l'emploi : problème de logement, santé, mobilité, garde d'enfants...
- Soutenir l'Economie sociale et solidaire, et plus spécifiquement l'Insertion par l'activité économique qui crée de l'emploi et accompagne les plus précaires. Parmi ces populations, une attention particulière doit être portée aux personnes en situation de handicap et aux jeunes.
- Elaborer un Compte Personnel d'Activité ambitieux, céateur de droits, y compris pour les personnes très éloignées de l'emploi, et porteur d'un nouveau modèle, socialement juste, adapté aux évolutions de l'économie mondiale et de l'emploi.