Selon une étude de l’INSEE, l’écart est moins important dans l’économie sociale que dans le privé entre les plus faibles et les plus hautes rémunérations. Les salariés des associations, les plus nombreux, ont globalement des revenus assez faibles, qui ne s’expliquent pas seulement par la nature des emplois et les domaines d’activité. Ils sont aussi plus souvent à temps partiel.
La santé est un des rares secteurs où les salariés sont en moyenne mieux payés que dans le privé, grâce notamment à certains emplois très qualifiés dans des centres de recherche.
Dans les coopératives, mutuelles et fondations, les salaires sont plutôt au-dessus de la moyenne, mais la grille salariale n’en est pas moins resserrée. Parmi les explications, l’organisation de certaines coopératives et mutuelles, notamment dans le secteur bancaire et assurantiel, qui concentrent les activités les mieux rémunérées dans des filiales de droit privé.