C’est le constat posé par une étude de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) publiée le 7 mars dernier.
Les femmes vivant dans les quartiers dits populaires se retirent progressivement du monde du travail. Le taux d’activité des femmes en zones urbaines sensibles (Zus) est passé de 57,8 % en 2008 à 52,6 % en 2012. Cette chute de 5 points est d’autant plus remarquable que dans le même temps le taux d’activité se maintient chez les femmes vivant en dehors des Zus, comme chez les hommes en Zus et à l’extérieur de ces quartiers. Ainsi, dans ces quartiers, près de 50 % des femmes ne sont pas sur le marché du travail contre 30 % des hommes.
Plus largement, cette étude montre que la situation professionnelle des femmes dans les zones urbaines sensibles devient de plus en plus précaire : accès au marché du travail plus difficile, emplois plus souvent à temps partiel et en CDD, contraintes plus fréquentes à travailler le dimanche ou le soir. Le recul de la part des CDI, comme l’avancée du travail du dimanche ou le soir touchent particulièrement les jeunes femmes de moins de 30 ans.
> Retrouvez l’intégralité de l'étude sur l’emploi des femmes dans les zones urbaines sensibles.
Source : HCEfe