Hier Coorace, représenté par Philippe Lesné et Adrien Rivière, était auditionné par le député Dominique Da Silva – rapporteur pour la commission des finances du budget travail et emploi du projet de loi de finances pour l’année 2024.
Coorace a ainsi présenté sa lecture du budget pour l’année à venir en soulignant la baisse significative des enveloppes dédiées aux modèles de la mise à disposition. En effet, alors que les modèles dits de production sont globalement en croissance ou en stagnation les outils AI/ETTI connaissent une baisse importante.
Cette baisse est évidemment directement liée à la situation économique compliquée de ces structures dans un contexte d’inflation élevée et de publics de plus en plus éloignés de l’emploi - le tout avec une aide aux postes très faible pour les AI.
Si nous comprenons que l’état adapte le budget alloué en fonction de la réalité de la réalisation des crédits, Coorace a fortement insisté sur la nécessité d’une flexibilité à double sens. On ne saurait en effet rendre structurelles des difficultés qui ne sont pour le moment que conjoncturelles.
Surtout, Coorace est intervenu à de maintes reprises pour souligner la nécessité de revoir à la hausse l’aide aux postes dans les associations intermédiaires qui ne permet simplement plus d’accompagner correctement les salariés en insertion accueillis.
Monsieur le rapporteur Da Silva s’est montré très sensible à nos arguments et à nos inquiétudes quant à la survie du modèle des associations intermédiaires - notamment alors qu’elles sont attendues dans le cadre de la réforme France Travail.
Conscient de l’importance pour les AI de ces propositions, il s’est dit favorable au dépôt des amendements du réseau !
Coorace a par ailleurs interpellé le rapporteur sur les difficultés relatives au pilotage du secteur de l’IAE - que ce soit sur les aides aux postes ou pour le PIC IAE par exemple. Coorace s’est ainsi interrogé quant au choix de maintenir un PIC IAE à 100M euros alors même qu’aujourd’hui aucune information n’a encore été transmise à ce sujet.
Coorace, enfin, a souligné l’importance de maintenir une enveloppe pour le FDI aujourd’hui porté à 0 euros (ce que le cabinet lui-même souhaite !).
Nous vous tiendrons évidemment informés de l’avancée de nos propositions dans ce processus important qu’est le projet de loi de finances. Gardons néanmoins en tête que l’utilisation de l’article 49-3 de la constitution est très probable !